Humilié 3-0 à l’Emirates, le Real Madrid n’a pas abdiqué. « Ce n’est pas fini », a lâché Jude Bellingham sur Instagram, rappelant qu’il a déjà inscrit huit buts en Liga et été décisif à 18 reprises toutes compétitions confondues cette saison .
La mission reste titanesque : jamais les Merengue n’ont renversé un retard de trois buts en phase à élimination directe de la Ligue des champions, et ils n’ont retourné que cinq des quinze confrontations où ils étaient menés après l’aller depuis 1993. Carlo Ancelotti s’appuie néanmoins sur la mémoire collective du Bernabéu, théâtre de retours mythiques évoqués cette semaine par Bellingham et Courtois, de Derby County à Mönchengladbach.
Face à eux, Arsenal se présente fort d’un bilan maison de dix victoires, quatre nuls et une seule défaite en championnat, sans encaisser le moindre but lors de ses trois dernières sorties européennes à l’Emirates. Mais l’histoire rappelle que Barcelone a effacé un 4-0 contre le PSG en 2017, preuve qu’un avantage confortable peut fondre en une soirée.
Le duel retour promet donc une opposition de nerfs : la détermination de Bellingham et la ferveur du public madrilène contre la solidité retrouvée des hommes de Mikel Arteta. Verdict mercredi soir dans la capitale espagnole.
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